Depuis le début de l’année, la pendaison tourne de nouveau à plein régime au Koweït. Après l’exécution de sept personnes il y a une semaine, l’émirat a annoncé la mort, le 25 janvier, d’une employée domestique philippine. Cette mère de 44 ans avait reçu le soutien du vice-président du Sénat, Noli de Castro, qui avait effectué le voyage pour plaider sa cause. Les adversaires de la peine de mort risquent pourtant de se heurter au président philippin Rodrigo Duterte, qui a lui-même promis le rétablissement de la peine capitale dans son pays. L’ex-ministre des Affaires étrangères avait ainsi déposé un amendement au «Rapport de 2014 sur la situation des droits de l'homme» au Parlement européen afin de supprimer toute référence à l’Arabie Saoudite et au Koweït dans le chapitre concernant la peine capitale.
Source: L'Humanite February 01, 2017 13:52 UTC