Ce vendredi 3 février 2015, un peu moins d'un mois après les attentats jihadistes de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l'Hyper Cacher, les trois militaires sont en opération «Sentinelle» dans une artère commerciale très fréquentée de Nice. Au sol, il se débattait en me donnant des coups, il essayait de prendre mon Famas (un fusil d'assaut, NDLR). Il avait la rage», décrit d'un débit rapide Hervé, le seul des trois militaires à assister au procès devant la cour d'assises spéciale. Quand j'étais sur (l'accusé), je pensais qu'il n'y avait plus que lui et moi», ajoute le militaire pour qui Moussa Coulibaly «voulait tuer». «S'il se débattait comme ça, c'est qu'il avait un sentiment de regret, de ne pas avoir fini son affaire», estime le brigadier.
Source: La Croix December 10, 2019 14:15 UTC