Quelque 62 pays dans le monde pénalisent l’homosexualité, dont 12 par la peine de mort. Même en l’absence de lois répressives, les personnes LGBTQ+ peuvent subir des persécutions sociales. L’article 1.A.2 de la Convention de 1951 sur les réfugiés précise que la crainte de persécution fondée sur l’appartenance à un groupe social, comme l’orientation sexuelle, justifie la reconnaissance du statut de réfugié. En Suisse, la Loi sur l’asile (LAsi) ne définit pas clairement le groupe social déterminé, mais le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) considère que l’orientation sexuelle est un élément fondamental de l’identité. Des exemples concrets illustrent les incohérences de la pratique suisse.
Source: Le Courrier November 14, 2024 09:18 UTC