Fin connaisseur de l’homme et de son œuvre (1), il rappelle qu’en 1926, dans Le Paysan de Paris, Aragon a consacré tout un chapitre au passage de l’Opéra et à son café Certa où il retrouvait Breton, Éluard, Soupault, Picabia… et autres hérauts du dadaïsme. Cependant, il en est un autre, intact celui-là, évoqué par Aragon dans son premier roman – Anicet ou le Panorama – publié cinq ans plus tôt : le passage Jouffroy. Une architecture et un décor saisissantsC’est donc là qu’Olivier Barbarant invite à s’engouffrer, à la suite du poète. Il fait écho à celui qu’il décrit dans Le Paysan de Paris, proposant « des articles luxueux, nombreux et divers, agencés de façon à faire apprécier à la fois le corps et la poignée ». À la hauteur de la librairie, le tracé du passage bifurque, en crochet, au terme des quelques marches descendantes d’un large escalier.
Source: La Croix January 20, 2017 14:46 UTC