Une équipe franco-canadienne de neurobiologistes remet en question le dogme qui associe la maladie d’Alzheimer à d’importantes pertes de neurones et de connexions entre neurones. Aujourd’hui la maladie d’Alzheimer touche plus de 850 000 personnes en France, avec plus de 225 000 nouveaux cas chaque année. L’Alzheimer s’accompagnerait d’une perte progressive et massive de neurones et de leurs terminaisons nerveuses. Concrètement, ils ont dosé les protéines synaptiques du cortex préfrontal, une aire du cerveau particulièrement touchée par la maladie. Or on sait que la maladie commence par l’hippocampe, se poursuit dans les lobes temporaux puis enfin les lobes frontaux, qui sont donc atteints tardivement.
Source: La Croix February 06, 2018 14:15 UTC