Stanley Prusiner était - et est toujours - convaincu que la maladie d'Alzheimer est, elle aussi, une maladie à prion. C'est cette analogie qui a mis la communauté scientifique, Prusiner en tête, sur la piste de l'hypothèse prion. Tout comme face aux maladies à prion avérées, comme celle de Creutzfeldt-Jakob. Les « baptistes » et les « tauistes » Dans les congrès scientifiques, les chercheurs spécialisés dans l'étude de la maladie d'Alzheimer se divisent volontiers eux-mêmes en « baptistes » et en « tauistes ». Mais l'apparition de plaques amyloïdes, pour des raisons encore méconnues, aurait pour effet de propager ces protéines tau pathologiques et les dégénérescences neurofibrillaires qui en résultent hors de cette zone.
Source: Les Echos December 14, 2019 12:56 UTC