Pour autant, à l'instar des commandes des compagnies aériennes auprès d'Airbus et Boeing, rien n'est jamais gravé dans le marbre. Du coup, beaucoup d'opérateurs aux reins moins solides pourraient être tentés de décaler des commandes dans les mois ou années qui viennent, sinon les annuler purement et simplement. Si le blocage persiste, elle pourra difficilement éviter de retoucher ses commandes massives en nouveau matériel roulant, d'un montant de 19 milliards d'euros. La vente va également pénaliser les sites français de composants (bogies, moteurs électriques, chaînes de traction, etc.) Selon un bon connaisseur du dossier, l'accord avec Bruxelles contient probablement une période de transition, afin de réorganiser en douceur ces contrats d'approvisionnement.
Source: Les Echos July 31, 2020 15:06 UTC