Après avoir repoussé à plusieurs reprises la conclusion des pourparlers, l'Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) et le Parti social-démocrate (SPD) se retrouvaient ainsi dans l'obligation de décider ou non de reconduire la « grande coalition » sortante. « La nuit sera longue », avait prévenu Andreas Scheuer, le secrétaire général de la CSU, l'allié bavarois de la CDU d'Angela Merkel, à son arrivée au siège du parti conservateur, tandis que le président du SPD évoquait « le jour de la décision ». Pour le social-démocrate Carsten Schneider, si 90-95 % des points étaient ainsi d'ores et déjà négociés, 5 % « importants » restaient sur la table mardi matin. Celles-ci pourraient notamment favoriser l' Alternative pour l'Allemagne (AfD), parti populiste entré pour la première fois au Bundestag aux élections du 24 septembre. La CDU a, quant à elle, convoqué une réunion de ses cadres mercredi en milieu de journée pour discuter des conclusions de ces négociations.
Source: Les Echos February 06, 2018 18:33 UTC