Les deux plus grosses banques allemandes, la Deutsche Bank et la Commerz Bank, ont entamé des discussions dimanche en vue d’une hypothétique fusion. Un des pilotes de cette mutation, Joseph Ackermann, l’ex-boss suisse de la Deutsche Bank, plaida ainsi « pour un taux de rendement de 25 % avant impôt », quelques mois seulement avant... le krach financier de 2008. Plus grave, ils n’ont, par la suite, rien appris de leurs déboires, persistant dans la grisante voie de l’investment banking. Le bilan de la Deutsche Bank constitue, à cet égard, un catalogue des plus retentissants scandales financiers de la décennie écoulée. La banque fut au cœur de la manipulation des taux libor et euribor, régulant les prêts d’argent entre établissements bancaires.
Source: L'Humanite March 18, 2019 15:33 UTC