Selon l’agence officielle APS, citant des sources policières, « l'acte est l'oeuvre d'un terroriste qui portait une ceinture explosive et qui, usant d'une arme, a voulu pénétrer dans l'enceinte du siège de la Sureté de wilaya (département). La riposte des policiers en faction a été prompte et l'un d'eux, dans un acte de bravoure, s'est jeté sur l'assaillant pour freiner son élan à l'entrée du siège de la Sûreté, perdant la vie en même temps que le terroriste suite à l'explosion qui s'en est suivie ». La marque de la branche algérienne de DaechQuoi qu’il en soit, même si l’attentat n’a pas encore été revendiqué, il porte visiblement la marque de Djund al-Khilafa (les soldats du Califat, une dissidence de l’Aqmi), la filiale algérienne de Daech que les autorités pensaient avoir éradiqué en avril 2015. Pour parer aux menaces, qui peuvent venir également de la Libye voisine, voire en provenance des pays du Sahel frontaliers de l’Algérie – Mali, Niger, Mauritanie – l’armée algérienne a déployé d’importants moyens surtout à la frontière libyenne. Pas un jour ne passe sans que la télévision algérienne ne montre des images d’armes en tout genre récupérées par les militaires algériens aux frontières est et sud de l’Algérie à la suite d’interceptions de groupes djihadistes.
Source: L'Humanite September 01, 2017 07:30 UTC