Mais Montigny ce n'est pas moi", a répété Francis Heaulme, à quelques centimètres à peine de Jean-François Abgrall, dont le témoignage tend à l'incriminer. De déclarations recueillies à la maison d'arrêt de Brest et qui, dans la méthodologie Heaulme, correspondent presque à des aveux, a expliqué M. Abgrall. Heaulme n'invente jamais, il mélange, forçant ainsi les enquêteurs à mener "une enquête à l'envers", à chercher des affaires non résolues qui collent avec les détails, très précis, qu'il peut donner. Mais rien de suffisant pour la défense, qui a attaqué le gendarme sur l'absence de procès verbal pour les déclarations supposées de Heaulme en 1992. Et Heaulme ne reconnait pas avoir tué les enfants.
Source: La Croix May 09, 2017 17:48 UTC