Le plus haut sommet de l’Etat de Tuvalu culmine à cinq mètres. Et d’ici à 2100, les 26 km² de ses terres émergées seront devenus inhabitables en raison de la hausse des océans. Loin des carnages de la géopolitique mondiale, les Tuvalais subissent en silence le premier transfert intégral d’une population en raison du réchauffement climatique. Avec, pour résultat, la disparition prévisible de terres entières privant des millions de personnes de leur habitat. La réalité à laquelle sont confrontés les petits Etats insulaires est un raccourci brutal pour comprendre la relation de cause à effet du principal danger qui menace l’humanité.
Source: Le Temps November 11, 2023 16:33 UTC