Les danseurs du ballet «Coppél-I.A.» de Jean-Christophe Maillot le 26 décembre 2019 à Monaco / AFPPour son grand retour au ballet narratif, Jean-Christophe Maillot s'est emparé de l'histoire de la belle automate Coppélia, ballet classique romantique qu'il a entièrement remodelé pour en faire à Monaco «un film chorégraphique futuriste», avec la complicité de son frère pour la musique. De la version originale du XIXe siècle, maintes fois revisitée, Jean-Christophe Maillot n'a gardé que l'histoire. A ce livret d'origine, Jean-Christophe Maillot a ajouté un épilogue inattendu de son cru, qui voit Coppélia s'arracher à l'étrange mélancolie de sa condition de robot et échapper à son créateur. Les danseurs du ballet «Coppél-I.A.» de Jean-Christophe Maillot le 26 décembre 2019 à Monaco / AFP«Musicalement, j'avais beaucoup de soucis car je supportais difficilement la musique de Léo Delibes, et les images qu'elle me renvoyait de tous ces ballets traditionnels nunuches. Coppélia, dans le genre, c'est vraiment un des pires», ajoute le chorégraphe.
Source: La Croix December 27, 2019 13:18 UTC