Le think tank appelle les candidats à la présidentielle à clarifier l'objectif poursuivi par une réforme du temps de travail. Victorieux de la primaire du PS dimanche, Benoît Hamon prône le passage de 35 à 32 heures. Celui d'une réduction ou d'une augmentation de la durée du travail est le même : lutter contre le chômage, estime la note. Mais pour qu'elle soit « durable », il faut des gains de productivité via une « réorganisation des méthodes de travail » et une modération y compris des bas salaires. A moyen terme, l'effet peut s'inverser, à la condition d'une hausse des salaires inférieure à celle de la durée du travail, conduisant à une baisse des coûts salariaux unitaires.
Source: Les Echos January 31, 2017 04:29 UTC