Si le pratiquant régulier est relativement conscient de la gratuité de l’Amour de Dieu, je suis toujours choquée aux inhumations d’entendre annoncer que la quête servira à dire des messes ; quelle image donne-t-on de notre religion à ceux qui ne mettent jamais les pieds à l’église ? Rejoint-on Dieu par la petite pièce ou le billet que l’on donne ? Je suis tout à fait consciente de l’importance de faire vivre les prêtres, et les diocèses au service des chrétiens. Mais je pense qu’il faut donner un grand coup de nettoyage à ce qui nous reste de la pratique des siècles passés, et inventer une nouvelle politique pour faire vivre l’Église. Le denier de l’Église est fait pour cela.
Source: La Croix February 28, 2017 09:47 UTC