On comprend le désarroi des commerçants, des restaurateurs et des milieux culturels. Mais on comprend de moins en moins l’attentisme des gouvernements, qui tardent à adapter leur dispositif de soutien à l’économie locale. À terme, les banques centrales ne revendront pas les emprunts qu’elles achètent mais les renouvelleront au fur et à mesure des besoins. Tant que l’endettement reste en mains publiques, il reste donc tout à fait supportable, contrairement aux ménages et entreprises qui doivent, eux, absolument rembourser leurs dettes. Les restaurateurs ont raison d’être très fâchés.
Source: Tribune de Genève December 10, 2020 19:37 UTC