Mes ancêtres aussi", raconte-t-il à l'AFP sur les marches de la Jama Masjid, la grande mosquée ocre bâtie à l'apogée de l'empire moghol. Des peaux de bêtes utilisées comme outres par Shakeel Ahmad, accrochées au mur près d'un puits à New Delhi, le 31 mars 2017 / AFP"Maintenant je suis le dernier. Historiquement, les Bishtis approvisionnent les commerces, pèlerins et passants en gorgées rafraîchissantes tirées de leur grande outre. Si l'eau courante ou les bouteilles d'eau minérale vendues tous les trois mètres ont décimé sa communauté, quelques gorges desséchées ont encore recours à ses services. Nuisance pour tout le quartier, les régulières coupures d'eau courante sont en revanche une aubaine pour les affaires de Shakeel.
Source: La Croix May 11, 2017 07:30 UTC