« Cette pression a eu un impact : les faits de violence urbaine sont passés de 90 à moins de 20 sur Mulhouse », s’est réjoui le président. Pour ce qui est des 300 imams « détachés » par des pays étrangers (la Turquie, l’Algérie et le Maroc), le président Macron a, là encore, voulu frapper fort. « Nous allons progressivement mettre fin au système des imams détachés, a-t-il annoncé. » Se félicitant d’un dialogue « exemplaire » avec l’Algérie et le Maroc, il est resté évasif sur la Turquie, sous-entendant qu’elle pourrait faire barrage. Insistant sur la nécessité d’avoir des imams « formés en France, respectueux de la République », Emmanuel Macron a rappelé qu’il avait entrepris sur ce sujet, depuis « plus de deux ans », un dialogue avec le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Source: La Croix February 18, 2020 19:07 UTC