« Quand ils se sont mis à violer les femmes yézidies, à chasser les chrétiens et à piller leurs maisons, à détruire des lieux de cultes et des tombes de saints prophètes, les gens ont commencé à prendre leurs distances, ajoute un collègue. D’un quartier à l’autre, chacun dispose sur son territoire d’un pouvoir discrétionnaire dans la gestion des populations, les rues fermées à la circulation, les points de contrôle ou l’heure du couvre-feu. La guerre a détruit les infrastructures, les hôpitaux, les écoles et l’université. Tout manque depuis des années dans plusieurs quartiers de la ville : l’accès à l’eau potable et à l’électricité, des routes goudronnées, et le tout à l’égout. Plus largement, 238 000 personnes sont considérées comme déplacées dans la région de Mossoul, des dizaines de milliers d’entre elles sont réfugiées dans des camps installés dans les environs.
Source: La Croix March 17, 2017 05:48 UTC