Réservé aux abonnésANALYSE - La plupart des dirigeants des entreprises exportatrices estiment qu’il vaut mieux obtenir un accord plutôt que de prendre le risque d’une escalade commerciale destructrice. » Patrice Caine, PDG du groupe de défense et hautes technologies Thales, résumait bien, mercredi dernier, le désarroi des grands patrons face à la menace d’une guerre commerciale avec les États-Unis. Celle-ci plane depuis de longs mois, créant une incertitude d’autant plus insupportable qu’elle s’ajoute aux autres tensions géopolitiques et macroéconomiques. À quelques jours de l’échéance, il a reporté celle-ci au 1er août, menaçant l’Union européenne d’appliquer à cette date des taxes de 30 % si aucun « deal » n’était trouvé. À lire aussi Pourquoi la guerre commerciale n’effraie plus Wall StreetLe niveau de stress monteDe quoi entretenir…
Source: Le Figaro July 27, 2025 19:00 UTC