L’image d’écoliers, en uniforme, sac au dos, découvrant leur école anéantie, a fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion. De tels scénarios sont fréquents dans la plupart des grandes villes africaines. Ces déguerpissements à répétition prennent d’ailleurs parfois des allures de «guerre aux pauvres». Car le coût du transport depuis les zones excentrées jusqu’en centre-ville ou aux quartiers résidentiels engloutit parfois une bonne partie du salaire. Dans un contexte d’intense spéculation foncière et immobilière, chaque terrain «libéré» par les populations les plus pauvres représente autant d’opportunités d’affaires pour les investisseurs nationaux et étrangers.
Source: Le Courrier March 06, 2024 03:12 UTC