«Aucun dialogue avec un gouvernement assassin», cingle la Confédération des nationalités indigènes de l'Equateur (Conaie) dans un communiqué signé par son président Jaime Vargas. Ces membres des forces de l'ordre, sept hommes et une femme, ont été présentés jeudi en public lors d'un rassemblement des manifestants à Quito. «Nous appelons le gouvernement à mettre fin à la violence et à garantir le droit de manifester de manière pacifique», a ajouté cette institution dans un communiqué. Le prix à payer semble toutefois élevé : en une semaine, les manifestations ont fait au moins 122 blessés, selon la Croix-Rouge, le gouvernement évoquant 766 arrestations. Si les prix des carburants s'envolent, ils devront payer davantage pour le transport de leurs produits, tout en redoutant que l'inflation s'emballe.
Source: Tribune de Genève October 10, 2019 20:26 UTC