La file se forme devant la « Olla popular Graciela Vidaillac », une soupe populaire de Lanus, quartier d’une classe moyenne appauvrie de la banlieue sud de Buenos Aires. « Des lentilles avec un peu de viande, des patates douces et une tranche de pain », répond le premier à être servi. Silvia et Toti, deux des 25 bénévoles qui se relaient dans ce centre culturel converti en soupe populaire, distribuent les portions. Cette soupe populaire, qui reçoit très peu d’aide de l’État, vit de la solidarité locale : « 90 % des denrées sont des dons de voisins et de commerçants », ajoute Jorge Gessaga. Tout est bon pour récolter quelques pesos», constate Eleonora Edwin.
Source: La Croix July 17, 2022 11:44 UTC