Abel et Ursel tiennent un hôtel-restaurant renommé dans un village reculé de l’est de l’Allemagne. Ursel, très investie dans la paroisse locale, décide de piocher dans la cagnotte de l’église destinée à la réfection de la cloche. Tout finit par être révélé », prédit la voisine, vieille femme acariâtre qui passe son temps à espionner les aubergistes. Un humour noir réjouissantMême quand le soleil fait resplendir la campagne verdoyante qui entoure l’auberge, et qu’il illumine le fameux poirier du titre, la mise en scène distille une atmosphère inquiétante à souhait. Le récit, servi par un humour noir réjouissant, s’achemine sans faiblir vers son issue funeste.
Source: La Croix December 27, 2019 07:18 UTC