Sans passé et sans famille, les deux jeunes femmes sont les victimes consentantes d’un patron vindicatif et exigeant. Il s’avère que l’agresseur, M. Liu, est le parrain de l’une des deux fillettes mais aussi un haut responsable local. Le codes du thrillerL’innocence perdue des deux collégiennes, Wen et Xinxin, c’est évidemment celle de la Chine contemporaine livrée à la corruption et à l’appât du gain qui est évoquée dans ce très beau film de Vivian Qu. L’hypocrisie dénoncéeIl n’y a pas pour autant de point de vue moralisateur dans cette histoire et dans son épilogue. En faisant de Mia la spectatrice passive de ce viol, c’est la responsabilité de la société chinoise et son hypocrisie que la réalisatrice cherche à interpeller.
Source: La Croix May 01, 2018 15:11 UTC