L’écrivain irlandais Colm Toibin remodèle une Marie incroyante dans sa pièce « Le Testament de Marie », qui se joue en ce moment au théâtre de l’Odéon. C’est une Marie saisie par « l’ennui » en compagnie des disciples, dubitative face aux miracles. Toibin cherche à atteindre la foi à sa sourceDans Le Testament de Marie, Toibin tient que les signes sont muets. Les quatre Évangiles – leurs divergences et les vides qu’ils laissent vivre – sont pourtant le signe d’une étonnante pluralité. Il oublie le Magnificat, où Marie, louant Dieu, affirme : « Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles » (Lc 1, 52).
Source: La Croix May 11, 2017 06:56 UTC