• Graine de sorcière, de Margaret Atwood, Traduit de l’anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch, Robert Laffont, 352 p., 21 €La Tempête, une des dernières pièces de Shakespeare, a inspiré bien des créateurs, de Beethoven à Maxime Chattam. La romancière canadienne Margaret Atwood, pourtant coutumière des univers d’anticipation, a choisi de mettre en scène sa Tempête dans un cadre hyperréaliste : le milieu carcéral. Pour ne pas sombrer, Felix s’est raccroché à un projet grandiose : une mise en scène de La Tempête de Shakespeare, dont le personnage principal s’appelle Miranda. Chaque année, il monte une nouvelle pièce de Shakespeare avec les prisonniers, un travail rude, impressionnant et fructueux avec des hommes pourtant éloignés de toute culture. Avec la complicité des prisonniers et du texte de Shakespeare, il avance peu à peu vers son « grand soir ».
Source: La Croix May 02, 2019 04:30 UTC