L’avis de Patrick Zylberman, professeur titulaire de la chaire d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique (EHESP)L’option, aujourd’hui retenue par la ministre, est celle proposée fin 2016 par une concertation citoyenne sur la vaccination. Lors de nos discussions, il est apparu que la différence entre vaccins obligatoires et recommandés est obsolète. Le premier consistait à lever l’obligation vaccinale sur le DT-Polio et à en faire un vaccin seulement recommandé, comme tous les autres. Nous avons estimé qu’un principe de responsabilité devait nous guider face à la résurgence de certaines épidémies, en particulier celle de rougeole. Celui-ci serait exprimé après que les parents ont été informés par un professionnel de santé des conséquences possibles de cette décision.
Source: La Croix June 18, 2017 10:30 UTC