Il devrait y avoir adéquation entre ce qui se manifeste comme jouissif (le beau) et ce qui est réellement (le vrai). Ce qui pose problème est de statuer sur la réalité de ce qui jusqu’alors a été vu comme impossible. Autrement dit ce qui le gène c’est que le désir puisse être comblé par grâce. Le scrupuleux accueille-t-il davantage le réel puisqu’il court le risque d’inculper l’événement, le réel dans sa nouveauté, pour préserver la bonne santé de son « copyright » ? Peut-être n’est-ce pas tant la nouveauté du réel qui le gène que le fait que cette nouveauté soit réconfortante.
Source: La Croix January 16, 2017 15:08 UTC