Au final, il pourrait en coûter deux fois plus cher à Santander d'avoir annulé l'embauche d'Andrea Orcel… que de l'avoir désigné CEO. Ana Botin, la fille du patriarche Emilio Botín, qui avait une relation personnelle avec Andrea Orcel, pensait pourtant que le groupe suisse ne voudrait pas perdre un client comme Santander. Soit le groupe espagnol transige sur une indemnité. C'est visiblement le but de la menace d'un procès brandie d'Espagne par Andrea Orcel. Or on voit mal le conseil du groupe Santander signer aujourd'hui les yeux fermés une facture de 100 millions d'euros.
Source: Les Echos July 03, 2019 17:02 UTC