Des entreprises dans le monde entier proposent leurs services, notamment aux familles endeuillées, pour créer des « avatars posthumes », et permettre une « résurrection numérique » — secteur en plein développement. La mémoire numérique se substitue au travail de la mémoire charnelle et psychique, spirituelle. Certes, nous n’en sommes qu’aux premiers stades, mais le concept de clonage numérique de personnes décédées n’appartient plus à la science-fiction, de nombreuses entreprises technologiques ayant adopté cette forme de « résurrection numérique ». L’usage du mot résurrection, dans l’expression « résurrection numérique », est au minimum un canular mené à des fins commerciales condamnables, et au pire une escroquerie éthique et spirituelle. Un autre de la chair, comme le dit l’apôtre, avec poésie et force : « Autre l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, autre l’éclat des étoiles, d’une étoile l’autre l’éclat diffère.
Source: La Croix October 13, 2024 09:31 UTC