Ils te doivent beaucoup, même s’ils peinent à le reconnaître, comme nous à leur âge à l’égard de nos parents. Tu as su jusqu’à présent te préserver de ceux qui abusent de ton nom ou l’invoquent à tout bout de champ. Toi et moi, nous avons appris, avec l’expérience de la vie, que la France n’est influente et rayonnante que lorsqu’elle ne doute pas d’elle-même. Marianne, tu as triomphé de bien des épreuves au cours de ton existence et ton visage porte les marques du temps. En le relisant, je me rends compte que j’aurais pu t’écrire simplement ces quelques mots : Marianne, chère Marianne, je t’aime.
Source: Le Figaro August 20, 2025 13:28 UTC