Le fait que la Commission européenne envisage de confisquer les avoirs des oligarques russes actuellement gelés pose nombre de questions, aussi bien morales que légales. Jusqu’au 24 février dernier, les ressortissants russes figurant désormais sur liste noire étaient accueillis, avec leurs milliards, à bras ouverts par la Suisse. Aussi bien par la place financière que par les communes, dans lesquelles ils ont érigé de luxueux chalets et villas, parfois avec des passe-droits, et où ils ont effectué des dépenses excessives. Et ce, quand bien même leurs liens étroits avec Vladimir Poutine étaient parfaitement connus.