Une semaine pour montrer que la chute n’est pas inéluctable. Jusqu’au vote de confiance qu’il a convoqué à l’Assemblée nationale, le 8 septembre, François Bayrou entend marteler son appel à la « responsabilité » contre « la malédiction immédiate de la dette ». À défaut de convaincre les partis d’opposition, qui ont tous annoncé vouloir le mettre en minorité, le premier ministre prend les Français à témoin. « La question, ce n’est pas le destin du premier ministre (…), c’est le destin de la France », a-t-il d’emblée souligné, avant d’insister : « Les jours qui vont venir sont cruciaux. À lire aussi «D’accord» avec le «constat» de François Bayrou, Édouard Philippe alerte sur le «nœud coulant» de la detteEn saturant les antennes, le ton grave, le centriste soigne son image d’homme soucieux du redressement des comptes publics…

Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - L’armée israélienne a éliminé ce week-end au Yémen le chef du gouvernement et des ministres, tandis que le porte-parole du Hamas a apparemment subi le même sort. Par précaution, le gouvernement israélien a réuni dimanche le Conseil des ministres hebdomadaire dans un bunker, dont la localisation a été tenue secrète. Cette mesure a été prise à la demande des services de sécurité, de crainte d’attaques de missiles balistiques des houthistes. Ils ont admis que leur chef du gouvernement, Ahmed Ghaleb al-Rahawi, et plusieurs ministres avaient été tués lors d’une opération d’« éliminations ciblées » menée par l’aviation israélienne près de Sanaa, la capitale yéménite. Le sort du ministre de la Défense et celui du chef d’état-major, qui sont également dans le collimateur israélien, n’ont pas été précisés par les houthistes.

Depuis plusieurs années, le président américain demande la suppression des machines de vote électroniques qui favorisent le recours aux bulletins papier et au dépouillement manuel des suffrages. Une exigence d’identification stricteSamedi 30 août, Donald Trump des changements majeurs concernant le système électoral. Une remise en cause du système actuelDepuis sa défaite de 2020 face à Joe Biden, Donald Trump remet en question le processus électoral. Ses alliés républicains contestent également le vote supposé de non-citoyens, phénomène rare et illégal selon les autorités électorales. Le républicain a promis un décret pour encadrer le vote par correspondance et interdire les machines électroniques avant les élections de mi-mandat de 2026.

Que cherche vraiment le Rassemblement national (RN) en s’apprêtant à voter, aux côtés de la gauche, contre la confiance à François Bayrou ? À une semaine du scrutin prévu le 8 septembre à l’Assemblée nationale, le parti à la flamme ne retient plus ses coups contre le premier ministre - dont la chute semble, à ce stade, inéluctable. Les troupes nationalistes donnent même l’impression d’avoir déjà tourné la page du Béarnais, préconisant un retour aux urnes pour sortir de la crise politique. Soit par de nouvelles législatives, soit par une démission d’Emmanuel Macron, qui ouvrirait la voie à une présidentielle anticipée. Quitte à apparaître comme un facteur de désordre institutionnel, après avoir déjà participé au renversement…

Le PS et LFI «se haïssent», juge François Bayrou«Le front républicain n’aura pas lieu» en cas d'élections législatives, a estimé François Bayrou en direct sur LCI ce dimanche 31 août. «La tension entre les forces est extrême. Ils se haïssent», a-t-il ajouté.

«Je n’aime pas qu’on présente la situation du pays comme état la conséquence de l'immigration», déclare François BayrouAu sujet de l’immigration, le premier ministre a affirmé ce dimanche 31 août sur LCI qu’il n’aimait pas «qu’on présente la situation du pays comme étant la conséquence de la présence d’immigrés». «Je suis d’accord pour qu’on regarde s’il y a pour des étrangers des avantages, comme le dit le RN, dont les Français ne profiteraient pas. Ce ne serait pas juste», a-t-il ajouté.

Vote de confiance: «Aucune politique courageuse possible» sans «assentiment minimal des Français», estime BayrouFrançois Bayrou a justifié une nouvelle fois dimanche 31 août en direct sur LCI sa décision de solliciter le vote de confiance de l’Assemblée nationale. Selon le premier ministre, «il n’y a aucune politique courageuse possible» sans «l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent».

Il a été placé en garde à vue pour «homicide volontaire par arme blanche». En moins d’un mois, deux personnes sont décédées après avoir reçu des coups de couteau dans la rue Marx-Dormoy, dans le 18e arrondissement de la capitale. Le premier meurtre a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 août, au 5 rue Marx-Dormoy. D’après les premiers éléments de l’enquête, la victime a poursuivi son agresseur jusqu’au numéro 21 de la rue Marx-Dormoy, avant de s’effondrer. L’individu a été placé en garde à vue pour «homicide volontaire par arme blanche».

Vote de confiance : «Quand vous êtes renversé vous êtes renversé», reconnaît BayrouDans le cas où le premier ministre n’obtient pas le vote de confiance de l’Assemblée le 8 septembre, «le premier ministre doit remettre sa démission au président», a expliqué François Bayrou ce dimanche 31 août. «Quand vous êtes renversé vous êtes renversé. Commence alors le militantisme, la bagarre, la rencontre avec les Français», a-t-il ajouté.

La France juge «inacceptables et irrespectueuses» les récentes tentatives d'ingérence au Groenland, convoité par Donald Trump, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, en visite à Nuuk, capitale du territoire autonome danois. Ni sur la projection d'une domination continentale ou hémisphérique», a dit le ministre français. Le Groenland n'est pas à vendre», a-t-il ajouté, reprenant des propos d'Emmanuel Macron venu exprimer sa solidarité au Groenland mi-juin. Il avait critiqué la volonté de Donald Trump d'annexer l'île arctique. Le ministre français a également annoncé que la France et le Groenland allaient «travailler ensemble à un projet de cartographie des ressources du sous-sol du Groenland».

«Était-ce bien sérieux ?», interroge Bayrou au sujet de la suppression d’un abattement fiscal pour les retraitésFrançois Bayrou a été questionné ce dimanche 31 août en direct sur ses politiques fiscales concernant les retraités. «Je veux réveiller les aînés car je suis sûr qu’ils comprennent et qu’ils ne sont pas indifférents au sort de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Vous ne pensez pas qu’ils sont inquiets face à leur avenir ?», a-t-il développé.

François Bayrou défend sa responsabilité dans la dette de la FranceAu sujet de la dette colossale de la France, François Bayrou a été questionné sur sa part de responsabilité et celle de l’État ce dimanche 31 août. Je n’étais pas à l’Assemblée nationale depuis 15 ans», a rétorqué le premier ministre.

REPORTAGE - Au printemps dernier, le président des États-Unis a déclaré une nouvelle guerre commerciale à l’empire du Milieu en fixant à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois. Gardez-vous de vous perdre dans les allées infinies du plus grand marché de gros au monde. L’amusement initial devant les échoppes exiguës débordant de produits familiers cédera vite la place au vertige. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro InternationalYiwu et ses centaines d’échoppes spécialisées proposant tous les produits de notre quotidien. Ils se redressent à l’approche d’un potentiel client parmi les centaines de…

Vote de confiance: «Je ne dis sûrement pas au revoir aux Français», assure François BayrouDès le début de sa prise de parole face aux quatre journalistes ce dimanche 31 août, François Bayrou a prévenu qu’il n’était pas là «pour dire au revoir aux Français». «Le sujet est crucial, la question (du 8 septembre) n’est pas le destin du premier ministre ou du gouvernement, mais le destin de la France», a-t-il estimé.

C’est un nouveau revers pour le français Naval Group. La Norvège a retenu l'offre britannique pour la fourniture de ses futures frégates, alors que Naval Group avait déjà été écarté il y a quelques jours d'un méga-contrat pour des sous-marins au Canada. «La Norvège va acheter des frégates britanniques pour notre défense» dans le cadre d'un partenariat stratégique avec le Royaume-Uni, a annoncé le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, lors d'une conférence de presse à Oslo. PublicitéEmmanuel Macron en Norvège pour vanter les mérites de l’offre françaiseLes modèles britanniques, critiqués par certains en Norvège car ils contiennent des composants israéliens, et français étaient par avance considérés comme favoris. Ce choix, qui doit encore être entériné par le Parlement norvégien, constitue une nouvelle désillusion pour Naval Group, déjà écarté la semaine dernière par le Canada pour un contrat de 12 sous-marins.