Plutôt qu’un idéologue mussolinien, Donald Trump, pendant sa campagne, a incarné un mélange de catcheur et de prédicateur. Armé d’un tel relativisme, Trump a, durant ces derniers mois, produit un nombre phénoménal de mensonges proférés sans craindre la contradiction. Une post-vérité généraliséeCe décrochage du langage à l’égard de la vérité des faits a été nommé post-vérité et s’est généralisé à toutes les sphères de communication, individuelles et collectives. Nous nous sommes de plus en plus enfermés dans des bulles épistémiques qui nous font décrocher du monde des faits. Cette claustration fut manifeste pendant la campagne électorale où les arguments rationnels et la discussion sur les programmes ont disparu.