Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - Plusieurs observateurs russes estiment aussi que c’est Poutine qui a poussé Donald Trump à des concessions vendredi - sans obtenir néanmoins tout ce qu’il souhaitait. À Moscou, c’est sans doute un air de bonne humeur et de soulagement qui dominait samedi matin au sein des élites russes, suite à « l’historique » - comme l’ont vendu les médias pro-gouvernementaux - rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska. « De manière calme, sans ultimatums ni menaces : voilà comment a été rétabli un mécanisme de rencontres au plus au niveau entre Russie et États-Unis », écrivait-il sur son canal Telegram. Le dernier président russe à s’être rendu sur le sol américain, c’était lui, en 2010. Quinze ans plus tard, le 15 août 2025 a-t-il lui aussi scellé une certaine normalisation des rapports entre Washington et Moscou ?