Réservé aux abonnésRÉCIT - Dans tous les partis, les députés sortants battus en juillet dernier ne se remettent toujours pas d’une défaite qu’ils n’avaient pas anticipée. Le 7 juillet dernier, Pascal Lavergne comprend qu’il ne conservera pas son fauteuil de député à l’issue du second tour des élections législatives anticipées. Jusqu’au couperet présidentiel de la dissolution de l’Assemblée nationale, déclenché au soir de la lourde défaite de la majorité aux élections européennes. Du jour au lendemain, les députés se sont brutalement retrouvés sur des sièges éjectables. On est partis en campagne la fleur au fusil en essayant de faire de notre mieux», souffle Pascal Lavergne.