Sa chute a beau être annoncée et même anticipée au plus haut sommet de l’État, le premier ministre veut faire savoir qu’il va se battre jusqu’au bout. De quoi tourner en dérision l’excuse des «vacances» invoquée par le premier ministre : «Ça en faisait, des jours pour s’appeler !», a raillé l’élue départementale du Pas-de-Calais. Même flou du côté du premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui déplore la «désinvolture» du premier ministre sans indiquer s’il se rendra rue de Varenne. «On en connaît un qui sera bientôt en vacances», a renchéri le coordinateur de LFI Manuel Bompard, en référence à la petite pique décochée par François Bayrou. Certes, la cheffe de file des députés nationalistes, Marine Le Pen, a dénoncé le «mensonge» de François Bayrou.