Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE – Tandis que l’on rêve, à Paris, de résorber le déficit public sur le dos des plus fortunés, certains voisins multiplient les incitations pour attirer les capitaux. Au risque pour la France de s’isoler fiscalement. Lorsqu’il enseignait l’art de «plumer l’oie» par l’impôt, Jean-Baptiste Colbert préconisait d’en tirer «le plus possible de plumes avec le moins possible de cris». Le renouveau du débat français sur la taxation des plus fortunés risque bien d’obtenir l’inverse : beaucoup de cris pour peu de plumes. Or, après un pic à la fin des années 1990, la taxation des plus fortunés suit partout dans l’OCDE une tendance à l’allègement.


Source:   Le Figaro
October 14, 2025 06:31 UTC