A terme, douze postes devraient disparaître selon la direction – dix-sept selon les syndicats, qui incluent dans les effectifs trois départs volontaires intervenus ces derniers mois, et deux arrêts maladie. « Tous les trois à quatre ans, nous procédons à une réorganisation de l’édition imprimée, en baisse structurelle », justifie Marc Feuillée, le directeur général du Groupe Figaro. « D’après la slide qui nous a été présentée, il s’agit d’une soixantaine de postes depuis 2019 », corrige Laurent Mardelay, délégué syndical CGT (majoritaire dans l’entreprise). Une interview croisée avec Dominique A, qui aurait pu être publiée uniquement sur le web mais pas dans l’édition print, a été annulée. « Elle est en gestation », rectifie un cadre de la rédaction, pour qui « il n’y a pas de malaise ».