Patrick Martin estime que l’équilibre des efforts promis par le gouvernement pour l’assainissement des finances publiques n’est pas respecté, et prône une hausse de la TVA accompagnée d’une baisse des cotisations sur les salaires. Et «budget récessif”. « Si l’on cumule les 4 milliards d’euros de baisses de charges, les 2,5 milliards d’euros transférés de l’assurance maladie vers les complémentaires santé – et donc vers les entreprises -, les 1,5 milliards d’euros d’économies sur les aides à l’apprentissage, cela fait 8 milliards d’euros. « Cela rapporterait environ 10 milliards d’euros à l’Etat et aurait le mérite de réduire le coût du travail et d’augmenter le salaire net de tous les salariés. Ce qui favorise la compétitivité française »ajoute Patrick Martin.