Réservé aux abonnésMercredi, le tribunal administratif a rejeté leur référé-liberté, estimant que leur demande d’accès à l’isolement, où est détenu Nicolas Sarkozy, était infondée. « Si nous gagnons aujourd’hui, je vais directement à la maison de la Santé cet après-midi, ce soir, cette nuit, pour exercer immédiatement mon droit de visite parlementaire. » Ugo Bernalicis, député LFI du Pas-de-Calais, qui était arrivé comme une pile électrique, mercredi matin, au tribunal administratif de Paris pour exercer son recours en référé-liberté, a été débouté. Voilà trois jours que la polémique court, après que les deux députés sont allés visiter de manière inopinée la prison parisienne où est détenu l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy. Un scandale démocratique, selon eux, estimant que c’est une entrave « à la liberté d’expression » et « à l’exercice du mandat parlementaire ».