Malgré un secteur du financement en berne depuis plusieurs mois, l’écosystème des startups tricolores demeure fructueux, avec des levées de fonds qui s’enchaînent. La liquidation préférentielleC’est surtout le cas pour les levées en Série A, à commencer par la liquidation préférentielle (liquid pref), démocratisée par l’arrivée des fonds d’investissement en capital-risque américains. Cette clause est cruciale et très répandue chez les investisseurs institutionnels : les startups doivent absolument bien la négocier pour éviter d’importantes débâcles. Car si une jeune pousse valorisée à 40 millions d’euros lève 10 millions d’euros auprès d’un fonds, avec une clause de 1,5 × liquid pref, et qu’elle est revendue pour 20 millions d’euros, l’investisseur récupérera automatiquement 15 millions d’euros, c’est-à-dire sa mise initiale + 1,5. Lors des levées de fonds, des clauses établies dans les contrats peuvent avantager ou défavoriser les fondateurs.