«Poutine partira, mais la douleur et la haine peuvent rester longtemps dans les cœurs», écrivait Mikhaïl Chichkine dans une tribune au début de la guerre en Ukraine. Pour l’écrivain russe, installé à Zurich depuis 1995, seuls l’art, la littérature et la culture pourront aider à surmonter ce traumatisme. «Le dictateur, tôt ou tard, termine sa vie misérable et inutile, et la culture continue: ainsi en a-t-il toujours été, ainsi en