Réservé aux abonnésEmmanuel Macron a annoncé vouloir reconnaître un État palestinien dès le mois de juin malgré la poursuite des combats dans la bande de Gaza. La reconnaissance d’un État palestinien «n’est pas un tabou pour la France», assumait Stéphane Séjourné, alors ministre des Affaires étrangères, le 22 mai dernier. La Norvège, l’Espagne et l’Irlande avaient annoncé le même jour reconnaître la Palestine comme État. «Notre objectif c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite de présider cette conférence (sur la solution à deux États, NDLR) où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs [États]», a-t-il justifié. Paris, qui soutient la «solution à deux États», préférait attendre un accord entre Israël et les autorités palestiniennes avant une éventuelle reconnaissance diplomatique.