Par Quentin RegnaudL'élection présidentielle de dimanche au Venezuela pourrait bien réserver son lot de surprises. En réalité, Nicolas Maduro se méfie des émigrés, majoritairement anti-chavistes, qu'il qualifie régulièrement de «traîtres à la patrie». Or, Nicolas Maduro se présente au nom de 18 formations différentes, tandis que seuls 3 partis soutiennent la candidature d'Edmundo Gonzalez. Or, à deux mois de l'élection présidentielle, les observateurs européens ont été remerciés, à cause des sanctions prises par les Etats membres contre de hauts responsables politiques, dont Nicolas Maduro. Reste à savoir si l'opposition réussira à transformer l'essai et si Maduro acceptera, le cas échéant, de laisser le pouvoir, lui qui a promis un «bain de sang» en cas de victoire de l'opposition.