À Dearborn, « capitale » arabe du Michigan, le lourd bilan de la guerre à Gaza et au Liban tend à éclipser le duel entre Kamala Harris et Donald Trump. Quatre ans plus tard, les mêmes menacent de « punir » sa vice-présidente pour le soutien constant que l’Administration apporte à l’État hébreu. Souvenir mitigéCette fronde de la minorité arabe, qui représente à peine 1 % de la population des États-Unis, préoccupe l’entourage de Kamala Harris. Avec ses quinze grands électeurs, le Michigan est l’un des États pivots où la bataille s’annonce le plus serrée. Dearborn, 110.000 habitants, est désormais la première ville américaine dont la population est majoritairement arabe.