Les conservateurs soulignent que la légalisation de l’euthanasie constitue un enjeu de civilisation, marquant selon eux un basculement anthropologique majeur. Alors que la loi sur l’euthanasie sera examinée à partir du 12 mai, j’écoute ceux qui doutent. Planqués derrière quelques slogans comme « mourir dans la dignité », ils renvoient tout opposant dans les cordes de la réaction. La mort doit peut-être échapper à la loi. Mais l’extension permanente du domaine de la mort assistée crée un risque que les malades ressentent une pression pour en finir.