Réservé aux abonnésANALYSE - Plus l’exécutif agite le spectre d’une dissolution, plus les partis s’y préparent, plus ils y sont prêts et moins ils souhaitent négocier. Utilisée pour imposer le compromis aux forces politiques, la menace d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale se retourne contre ses auteurs. La démission surprise de Sébastien Lecornu, le 6 octobre, devait permettre de mettre toutes les forces politiques au pied du mur. Alors que tout un chacun a cru, la semaine dernière, à l’imminence d’une nouvelle dissolution, le gouvernement Lecornu 2 s’installe pourtant avec une assise plus instable que jamais. Jusqu’au sein même du « socle commun », du nom de la dénomination de l’alliance gouvernementale qui prévalait jusqu’au départ formel des Républicains.
