Football » Au téléphone, Marco Cinalli hésite. «Est-ce qu’on pourrait faire cet article plus tard cette saison? Avec Manuel Thurnherr, l’un de mes assistants, on s’est dit qu’on préférait éviter la presse jusqu’à la prochaine défaite…» L’entraîneur du FC Matran est du genre superstitieux et ne s’en cache pas. «Gumefens et Schoenberg ont vu leur belle série s’arrêter peu après avoir été à l’honneur dans votre journal», fait-il remarquer, amusé mais un peu inquiet à l’idée que le chat noir présumé vienne griffer la belle mécanique de son équipe, qui a récemment viré en tête du championnat. Quelques heures après le coup de fil, Marco Cinalli nous accueille chaleureusement devant son vestiaire.